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Rapport annuel 2018-2019

du Y des femmes de Montréal et de la Fondation Y des femmes

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Défense
des droits et sensibilisation

POUR CONTRIBUER À CRÉER UN IMPACT SOCIAL VASTE ET DURABLE ET POUR RÉDUIRE L’EXCLUSION, LES INÉGALITÉS, AINSI QUE L’ENSEMBLE DES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES ET AUX FILLES, NOUS DEVONS ALLER AU-DELÀ NOTRE ACTION QUOTIDIENNE ET INDIVIDUELLE. VOILÀ POURQUOI LE Y DES FEMMES A ORGANISÉ, PARTICIPÉ OU RELAYÉ ACTIVEMENT PLUSIEURS ÉVÉNEMENTS ET CAMPAGNES DE SENSIBILISATION, DE MOBILISATION ET D’ENGAGEMENT ENVERS LA CAUSE DES FEMMES.

En 2018-2019, quatre initiatives méritent une attention particulière

DÉBAT ÉLECTORAL

Durant la campagne électorale provinciale de l’automne 2018, malgré la vague du mouvement #moiaussi, les scandales de harcèlement sur les campus universitaires, ou encore le choc causé par le courage de filles du secondaire qui dénonçaient le phénomène sournois des agressions sexuelles à l’école, le silence des partis politiques autour des enjeux touchant les femmes était assourdissant.

Plutôt que de rester les bras croisés, le Y des femmes de Montréal a choisi d’organiser un débat pour permettre à quatre candidates d’expliquer les positions de leur parti sur des enjeux fondamentaux : violences envers les femmes; sécurité et logement; emploi, inclusion et immigration; prévention, éducation et relations saines.

Cet événement a rassemblé plus de 80 personnes et a été mis en ligne sous forme de capsules vidéos. Le débat a permis de mieux connaître les positions des différents partis. De l’avis des candidates, des médias et des personnes dans l’assistance, il a aussi démontré qu’au-delà des lignes de partis, la politique peut générer des échanges en profondeur et ouvrir la porte à des collaborations en vue d’objectifs communs. Nous souhaitons que ces échanges auront permis aux personnes présentes de mieux comprendre certains enjeux touchant les femmes et d’avoir une opinion plus éclairée à ce sujet au moment d’aller voter.

SANTÉ MENTALE

Toujours à l’automne 2018, les médias ont fait état de suicides tragiques qui auraient peut-être pu être évités – qui sait – si les mailles du filet du système de santé avaient été un peu plus serrées. Ces histoires bouleversantes ont ému et choqué le Québec.

Au Y des femmes – entre autres au sein de nos services résidentiels – nous constatons régulièrement qu’il y a de sérieux problèmes d’arrimage entre les différentes ressources disponibles pour venir en aide aux personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale. Nous constatons, malheureusement, que l’expertise et l’expérience du milieu communautaire en santé mentale sont bien peu prises en compte; alors que les professionnelles qui y travaillent sont prêtes et aptes à compléter efficacement le soutien, l’accompagnement et l’encadrement dont les personnes souffrant de problèmes de santé mentale ont tellement besoin.

Capture d'écran La Presse+ Les mains tendues

Là encore, nous avons choisi de parler. Notre lettre ouverte, Les mains tendues, a été publiée dans le quotidien La Presse et a été citée à l’Assemblée nationale du Québec, par la députée Hélène David afin d’illustrer la nécessité pour le Québec de réfléchir collectivement aux enjeux grandissants de santé mentale dans notre province.

Laisse-toi pas acheter, avec Ludivine Reding • Julianne Côté • Françoise Abanda • Catherine Brunet • Noémie Bannes • Gloria Bella • Sarah-Maude Beauchesne

Ludivine Reding • Julianne Côté • Françoise Abanda • Catherine Brunet • Noémie Bannes • Gloria Bella • Sarah-Maude Beauchesne

EXPLOITATION SEXUELLE

La grande majorité des femmes actives dans l’industrie du sexe ont été recrutées alors qu’elles étaient mineures, avec une moyenne d’âge d’environ 14,7 ans. Une grande partie du recrutement se fait dans les écoles (primaires jusqu’à l’université), les centres jeunesse, les stations de métro et les parcs. Les moyens de communications électroniques – dont les réseaux sociaux – sont venus élargir la panoplie des tactiques de recrutement à des fins d’exploitation sexuelle et les grands événements internationaux sont des moments propices au recrutement des jeunes filles. Les cadeaux, l’attrait du luxe et de l’argent facile que les recruteurs font miroiter deviennent un appât puissant.

Voilà pourquoi le Y des femmes – avec la collaboration de la firme DDB Montréal – a mis en place la campagne-éclair #LaisseToiPasAcheter sur Instagram pour sensibiliser les adolescentes québécoises au fait que les réseaux sociaux peuvent servir au recrutement à des fins d’exploitation sexuelle. Grâce à la complicité de sept personnalités féminines populaires qui vantaient la gratuité de vêtements et d’accessoires haut de gamme, la campagne dirigeait les jeunes vers un message pour les sensibiliser aux tactiques utilisées par les recruteurs et les encourageait à en parler si elles voyaient des offres trop belles pour être vraies.

#LaisseToiPasAcheter a connu un immense succès générant plus de 750 000 vues sur Instagram. Les médias traditionnels l’ont aussi abondamment relayée, contribuant à en accroître l’impact auprès d’un public moins présent sur la plateforme. La campagne a même été nommée parmi les meilleures campagnes du mois de mars sur le site Grenier, spécialisé en communications/marketing, en plus de faire l’objet d’une étude de cas.

MÉMOIRE SUR LA LAÏCITÉ

La loi 21 sur la laïcité de l’État a provoqué beaucoup de débats. En cohérence avec ses convictions et ses actions pour promouvoir l’inclusion, l’égalité et la non-violence de genre et en se basant sur les expériences et témoignages accumulés auprès des femmes et des filles qu’il accompagne, le Y des femmes de Montréal a soumis un mémoire à la Commission des institutions et au ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion du Québec.

Nous y saluons la notion de laïcité de l’État et le fait que les services doivent être donnés et reçus, dans la mesure du possible, à visage découvert pour des fins d’identification et de sécurité. Toutefois, au sujet de l’interdiction de porter des signes religieux, nous soulignons qu’au sein de nos différents programmes, plusieurs femmes et filles portant le voile nous ont confié qu’elles sont victimes d’intimidation et d’exclusion. Pour cette raison, nous considérons que l’interdiction du port de signes religieux vient accentuer et officialiser les discriminations que subissent déjà les femmes portant le voile. De plus, nous considérons que cette mesure ne garantit absolument pas l’absence de prosélytisme.

1920
Ouverture aux protestantes ET aux catholiques
1960
Ouverture à toutes les femmes, peu importe leur croyance, leur âge ou leur origine.
1968
Dépôt d’un mémoire à la commission Bird sur la situation de la femme au Canada
1970
Ouverture du premier Centre des femmes
1978
Collaboration au rapport Pour les Québécoises, égalité et indépendance
2011
Collaboration au rapport Pour l’égalité de fait pour toutes
2016
Dépôt de trois mémoires sur : l’égalité; la solidarité et l’inclusion; l’immatriculation des armes à feu

Agir Là où ça compte

Combinaison des dimensions matérielle et sociale de l’indice de défavorisation.

Favorisé matériellement et socialement
Défavorisation moyenne
Défavorisé socialement
Défavorisé matériellement
Défavorisé matériellement et socialement
Données non disponibles

Source : INSPQ, 2015

QUI SONT-ELLES?

Les quelque 8 360 FEMMES, FILLES ET GARÇONS qui ont directement bénéficié des programmes, services, ateliers et formations du Y des femmes en 2018-2019 étaient âgé.es de quelques semaines à 83 ans. De ce nombre, la grande majorité habitaient sur l’île de Montréal, dans des quartiers à haut indice de défavorisation comme en fait foi la carte suivante. Environ 65 % de ces femmes, filles et garçons étaient issu.es de l’immigration.

ENJEUX SOCIAUX

Services résidentiels

Itinérance

Lors du dénombrement sur l’itinérance visible effectué au printemps 2015, les femmes représentaient 24 % des personnes en situation d’itinérance à Montréal.[1] Toutefois, ce dénombrement ne tient pas compte de l’itinérance cachée, extrêmement difficile à évaluer et qui caractérise l’itinérance des femmes : chez des ami.es, de la famille, des inconnus en échange de services sexuels, etc. Parmi les femmes en situation d’itinérance, les femmes autochtones et immigrantes sont surreprésentées et ces dernières sont le plus fréquemment accompagnées de leurs enfants.

De 73 % à 81 % des femmes itinérantes sont ou ont été victimes de violence, psychologique, physique ou sexuelle, selon des études menées à l’échelle du pays.[2]

Violence

Plus de 80 % des victimes de violence sexuelle et conjugale sont des femmes.[3] Les Montréalaises sont plus souvent victimes de violence sexuelle que partout ailleurs au Québec.[4]

Santé mentale

Le pourcentage de troubles de l’humeur et d’anxiété est significativement plus élevé chez les femmes que chez les hommes.[5] Ces troubles peuvent être l’effet post-traumatique d’abus physiques ou sexuels durant l’enfance, de négligence, de « victimisation », de violence conjugale, de viol ou de harcèlement. D’autres facteurs de risque incluent une faible scolarité, un faible revenu, la précarité d’emploi, la monoparentalité et un statut d’immigrant ou de réfugié. La pauvreté constitue un des indicateurs les plus puissants de l’augmentation, de l’alourdissement et de la persistance des problèmes de santé mentale dans la population. Les statistiques démontrent que les femmes, particulièrement les mères cheffes de famille et les femmes âgées, sont parmi les plus pauvres de la société.[6]

Logement abordable

En juin 2019, le taux d’inoccupation des logements était de 1,9 % à Montréal et de 0,8 % pour les logements familiaux de trois chambres à coucher ou plus. Cette situation affecte particulièrement les femmes, car elles sont responsables de plus de la moitié des ménages locataires, elles sont à la tête de plus de 80 % des familles monoparentales et elles ont des revenus moindres que les hommes.Elles sont presque cinq fois plus nombreuses que les hommes à consacrer plus de 30 % de leur revenu pour se loger.[7]  La situation est encore plus critique pour les femmes jeunes, âgées, immigrantes ou racisées, autochtones ou handicapées. Ces minorités, en plus de devoir consacrer des proportions énormes de leur budget pour se loger, vivent davantage d’insécurité dans leur logement et doivent composer avec des situations de discrimination flagrante.[8]

SERVICES D’EMPLOYABILITÉ

Précarité économique

À Montréal, 45 % des femmes ayant un revenu gagnent moins de 20 000 $ annuellement.[9] Les cinq professions exercées par le plus de femmes, à Montréal et dans l’ensemble du Québec, sont celles d’adjointes administratives, de vendeuses dans le commerce de détail, de caissières, d’éducatrices et d’aides-éducatrices de la petite enfance ainsi que d’infirmières.[10]

Inégalités en emploi

À Montréal, le taux d’emploi des femmes est systématiquement plus bas que celui des hommes d’environ 8 % depuis les 10 dernières années. En 2017, le taux d’emploi des femmes atteignait 57 % contre 65,2 % pour les hommes.[11]

Inégalités de revenu

Au Québec, le revenu total médian des femmes travaillant à temps plein toute l’année correspond à 71,5 % de celui des hommes et près de 60 % des emplois à temps partiel sont occupés par des femmes.[12]

Services jeunesse

Violences et relations amoureuses

Les filles de 12 à 17 ans sont 10 fois plus de victimes de violence conjugale[13] que les garçons du même âge.[14]

Exploitation sexuelle

La grande majorité des femmes actives dans l’industrie du sexe ont été recrutées alors qu’elles étaient mineures, avec une moyenne d’âge d’environ 14,7 ans.[15] Une grande partie du recrutement se fait dans les écoles (primaires jusqu’à l’université) les centres jeunesse, les stations de métro et les parcs.[16]

Cyberintimidation, internet et violence

Au Québec, 2 jeunes sur 5 sont victimes de cyberharcèlement et plus de 60 % en sont témoin[17]. Près du tiers des 50 sites Internet préférés des jeunes au secondaire proposent du contenu violent (28 %) ou à caractère hautement sexuel (32 %).[18]

SERVICES À LA COLLECTIVITÉ

Isolement, pauvreté et intégration sociale

La croissance démographique est très rapide dans le quartier Peter-McGill, notamment en ce qui concerne les familles avec des enfants de 4 ans et moins et les personnes âgées de 65 ans et plus. La population est majoritairement composée de personnes seules et 47 % des résidents provient des communautés ethnoculturelles. L’isolement, le besoin de créer des liens et le manque de ressources familiales et communautaires sont des enjeux majeurs[19], tout comme la pauvreté qui affecte plus de 38 % des enfants âgés de 0 à 17 ans[20].

Soutenir un proche

Au Québec, 60 % des proches-aidants sont des femmes; plus le nombre d’heures d’aide par semaine augmente, plus la proportion de femmes augmente.[21] Les femmes ont aussi tendance à assumer des tâches sur une base plus quotidienne.[22] Celles en milieu de travail sont à risque de s’absenter du travail, de réduire leurs heures de travail ou de devoir quitter leur emploi puisqu’elles doivent s’occuper d’un proche.[23]

Le bénévolat comme outil d’intégration sociale et professionnelle

Au Québec, 66 % des bénévoles estiment que leur bénévolat les a aidés à accroître leurs compétences (cette proportion monte à 86 % chez les moins de 35 ans et à 77 % chez les immigrants) et 29 % affirment que leur bénévolat les a mis en contact avec des employeurs potentiels. Le bénévolat est une bonne porte d’entrée pour perfectionner les compétences, mais aussi pour intégrer le marché du travail. [24]

Accès à la justice

En ce qui a trait à l’accès à la justice civile, le Canada se situe au 9e rang sur 38 pays à revenu élevé. [25] D’autre part, les sondages ne démontrent que la population ne semble plus avoir confiance au système judiciaire, ce qui se traduit par un nombre croissant de personnes qui se représentent elles-mêmes en cour. Trop lente, trop coûteuse, trop complexe et lointaine : telle est l’image de la justice entretenue par les citoyen.ne.s.[26]


NOTES

[1] Je compte Montréal 2015.  Dénombrement des personnes en situation d’itinérance à Montréal le 24 mars 2015, p. vi.
[2] Gélineau, L. (2008). La spirale de l’itinérance au féminin : pour une meilleure compréhension des conditions de vie des femmes en situation d’itinérance de la région de Québec, Rapport de la recherche qualitative, Québec, 130 p. ; Plante, M.-C. (2007). Lutte contre la pauvreté au Québec : le cas des jeunes femmes itinérantes, Université de Montréal, Faculté des études supérieures, Montréal, 138 p.
[3] Ministère de la Santé publique du Québec, statistiques 2011.
[4] Conseil du statut de la femme, Égalité hommes-femmes, portrait statistique, Montréal, par Lorraine Rochon, 2015, p.67.
[5] Statistiques Canada, Martin Turcotte. Les femmes et la santé.
[6] Réseau québécois d’action pour la santé des femmes. Femmes et santé mentale.
[7] Table des groupes de femmes de Montréal. État des lieux des enjeux de logement vécus par les Montréalaises, mars 2019.
[8] https://rclalq.qc.ca/wp-content/uploads/2019/06/Enquête-discrimination-et-logement-2019.pdf
et https://www.lapresse.ca/actualites/201906/13/01-5230075-penurie-de-logements-des-proprios-discriminent-sans-gene.php
[9] Conseil du statut de la femme, Portrait statistique. Égalité hommes-femmes. Montréal, par Lorraine Rochon, 2015.  P. 50.
[10] Ibid, p. 29.
[11] http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=6897,67887773&_dad=portal&_schema=PORTAL
[12] Conseil du statut de la femme, Portrait des Québécoises en 8 temps, 2017.
[13] Violence conjugale : Infractions contre la personne commises par une personne conjointe, ex-conjointe, amie intime ou ex-amie intime de la victime.  Définition du ministère de la Sécurité publique du Québec.
[14] Conseil du statut de la femme, Portrait statistique Égalité femmes hommes, région de Montréal, 2015, p. 69.
[15] Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle, Connaitre les besoins des femmes dans l’industrie du sexe pour mieux baliser les services, 2016, pp. 38 et 57. 
[16] Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle, Portrait de l’industrie du sexe au Québec, p. 45-46; Conseil du statut de la femme, La prostitution, il est temps d’agir (Avis), 2012, p. 46.
[17] LI, Joyce, MSc et CRAIG, Wendy, PhD, Les expériences de la cyberintimidation des jeunes Canadiens, Queen’s University, Ontario, Novembre 2015, 27 pages.
[18] Directeur de santé publique de Montréal. Portrait de la sexualité des jeunes – Sexualité et médias électroniques.
[20] Raymond Chabot Grant Thornton, Rapport final pour la ville de Montréal sur l’étude de besoins dans le quartier Peter-McGill, nov. 2013.
[21] Selon les données publiées par Campagne 2000 en juin 2018. 
[22] Portrait statistique des proches aidants d’aînés de l’île de Montréal, 2014, APPUI Montreal.
[23] Institut de la statistique du Québec. Coup d’oeil sociodémographique #27. Juin 2013.
[24] Fast, J., lero, D., Duncan, K., et coll. Employment consequences of family/friend caregiving in Canada. Edmonton : Research on Aging, Policies and Practice, université de l’Alberta, 2011.
[25] Réseau de l’action bénévole du Québec. Cahier de recherche portrait des bénévoles et du bénévolat, 2018.
[26] World Justice Project, “World Justice Project Rule of Law Index 2019” (February 2019).
[27] Santorineos, Anne-Marie, Accès au système de justice : un virage culturel s’impose (novembre 2017).

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Rapport annuel

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Ce rapport annuel couvre la période du 1er juillet 2018 au 30 juin 2019 et a été déposé à l’assemblée générale annuelle des membres le 18 septembre 2019.
Dépôt légal – Bibliothèque nationale du Québec • ISBN – 978-2-923046-55-6
Conception : Service des communications du Y des femmes de Montréal • Graphisme : Raffaella Paolone
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